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Voici un poème de Giusi Quarenghi, une poétesse italienne.
J’ai l’été dans les mains
pastèque coupée en tranches
J’ai l’été dans les jambes
je défie le vent et cours loin devant
J’ai l’été sous les pieds
tapis immense partout étendu
J’ai l’été dans la tête
longs rêves et claires soirées
J’ai l’été dans la bouche
il a goût de glace et de sorbets
(Traduction : Bernard FRIOT)
C'est tiré de E sulle case il cielo, Topipittori.
Pourquoi ce poème ? Parce que le livre de Giusi Quarenghi capte avec subtilité, élégance et force les regards de l'enfance sur le monde. Ce livre m'inspire, tout simplement. Et parce que la rencontre avec Giusi a été un moment très fort.
Bernard Friot
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Voici un poème de Rosemonde Gérard:
L'année.
Janvier nous prive de feuillage ;
Février fait glisser nos pas ;
Mars a des cheveux de nuage,
Avril, des cheveux de lilas ;
Mai permet les robes champêtres ;
Juin ressuscite les rosiers ;
Juillet met l'échelle aux fenêtres,
Août, l'échelle aux cerisiers.
Septembre, qui divague un peu,
Pour danser sur du raisin bleu
S'amuse à retarder l'aurore ;
Octobre a peur ; Novembre a froid ;
Décembre éteint les fleurs ; et moi,
L'année entière je t'adore !
Rosemonde Gérard ("Les pipeaux" éditions Lemerre, 1889 - Fasquelle éditeur, 1923)
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Les prochaines élections régionales françaises auront lieu les 14 et 21 mars 2010 et renouvelleront les 26 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer.
Martin Vidberg nous a autorisés à publier ce dessin :
et pour celles et ceux qui le souhaitent , voici une vidéo pour expliquer en quoi consistent ces élections régionales ...
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Printemps des poètes 2010 «Couleur femme»
Pourquoi ce poème?
Tous et toutes nous devons notre vie à une femme!
Premier lien à la vie.
Nous grandissons en elle, nous nourrissons d’elle.
Nous sommes la chair d’une femme!
Rollande ma mère…
Rollande
Femme
qui s’enroule
à chaque branche de ma vie,
de la première
à la plus vieille de mes pousses
je grandis avec toi.
Mon fil de vie, ma mère guirlande.
Faite de papiers, de fleurs et de rubans
tu m’ouvres à la simplicité.
L’ordre de tes parures
appelle ma dignité.
Posée sur mes jours dans une suite de mille
sourires
tu apaises encore et toujours mes peurs.
Merci Sylvain et Luc ... nos amis de "La bande à Sylvain" d'avoir répondu les premiers à notre invitation :
"Merci de m'avoir invité à participer. Et si tu veux poèter avec tes élèves il y a toujours des poèmes en chantier sur mon blogue!!! http://web.me.com/ledisquedesylvain/Site/Accueil.html
Voici une photographie de Luc pour accompagner le poème... des pas dans la neige... des pas... comme la mère accompagne son enfant...bon week end!
Sylvain "
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