• CRTH-logo-copie-1.jpg " A Paris, une école de théâtre, O Clair de la Lune, permet à tous les amoureux du théâtre, handicapés et non handicapés, d’assouvir ensemble leur passion, autour de textes, de mises en scène, de spectacles. Le Centre Ressources Théâtre Handicap qui accueille cette école travaille aussi dans la sensibilisation des entreprises par des stages et des formations. Les valides y découvrent le travail aux côtés de personnes qui ne le sont pas tout à fait. Les handicapés eux ont enfin l’impression d’être traités comme des êtres humains à part entière, sans compassion, sans pitié. Avec la même rigueur que les autres." [...] 

     

    (Source: Emission Interception sur France Inter ce dimanche ... Handicapés  et valides à l'école du théâtre ... )



     

     

    Pour écouter l'émission et lire le dossier:

     

    france-inter.png http://www.franceinter.fr/emission-interception-scene-ouverte-handicapes-et-valides-a-l-ecole-du-theatre


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  • canard [...] Un soir que le soleil se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des buissons ; le canet n’en avait jamais vu de semblables : ils étaient d’une blancheur éblouissante, ils avaient le cou long et souple. C’étaient des cygnes. Le son de leur voix était tout particulier : ils étendirent leurs longues ailes éclatantes pour aller loin de cette contrée chercher dans les pays chauds des lacs toujours ouverts. Ils montaient si haut, si haut, que le vilain petit canard en était étrangement affecté ; il tourna dans l’eau comme une roue, il dressa le cou et le tendit en l’air vers les cygnes voyageurs, et poussa un cri si perçant et si singulier qu’il se fit peur à lui-même. Il lui était impossible d’oublier ces oiseaux magnifiques et heureux ; aussitôt qu’il cessa de les apercevoir, il plongea jusqu’au fond, et, lorsqu’il remonta à la surface, il était comme hors de lui. Il ne savait comment s’appelaient ces oiseaux, ni où ils allaient ; mais cependant il les aimait comme il n’avait encore aimé personne. Il n’en était pas jaloux ; car comment aurait-il pu avoir l’idée de souhaiter pour lui-même une grâce si parfaite ? Il aurait été trop heureux, si les canards avaient consenti à le supporter, le pauvre être si vilain !

    Et l’hiver devint bien froid, bien froid ; le caneton nageait toujours à la surface de l’eau pour l’empêcher de se prendre tout à fait ; mais chaque nuit le trou dans lequel il nageait se rétrécissait davantage. Il gelait si fort qu’on entendait la glace craquer ; le canet était obligé d’agiter continuellement les jambes pour que le trou ne se fermât pas autour de lui. Mais enfin il se sentit épuisé de fatigue ; il ne remuait plus et fut saisi par la glace.

    Le lendemain matin, un paysan vint sur le bord et vit ce qui se passait ; il s’avança, rompit la glace et emporta le canard chez lui pour le donner à sa femme. Là, il revint à la vie.

    Les enfants voulurent jouer avec lui ; mais le caneton, persuadé qu’ils allaient lui faire du mal, se jeta de peur au milieu du pot au lait, si bien que le lait rejaillit dans la chambre. La femme frappa ses mains l’une contre l’autre de colère, et lui, tout effrayé, se réfugia dans la baratte, et de là dans la huche à farine, puis de là prit son vol au dehors.

    Dieu ! quel spectacle ! la femme criait, courait après lui, et voulait le battre avec les pincettes ; les enfants s’élancèrent sur le tas de fumier pour attraper le caneton. Ils riaient et poussaient des cris : ce fut un grand bonheur pour lui d’avoir trouvé la porte ouverte et de pouvoir ensuite se glisser entre des branches, dans la neige ; il s’y blottit tout épuisé.

    [...]

     

                                                                        Contes d'Hans Andersen

    Traduction par David Soldi.

      ( Pour écouter l'extrait): 

       

    classhands2 Texte du conte complet 


        Exercices 


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  •   Dans l'actualité dictateur.jpg certaines images venant de Grèce  font  froid dans le dos ...  alors, pour mémoire, il peut-être intéressant  de revoir et de réécouter les discours de Charlie Chaplin dans "Le Dictateur" ... un film de 1940 ...

     

    " Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié. [...]

    lire la suite du discours...

     

    d'abord le discours de Hynkel le dictateur:

     

     

    puis le discours du barbier à la fin du film en version originale:

     

    et en version française:

     


     

    classhands2 plus d'informations sur le film ici:

    http://www.clg-delaunay-grigny.ac-versailles.fr/wp-content/uploads/2011/05/Dictateur-discours-de-Hynkel-cours.pdf

     

    et également un dossier à consulter ici:

                 http://www.grignoux.be/dossiers/160/


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  • canard [...] « Qu’est-ce donc ? dit-elle. Tu n’as rien à faire, et voilà qu’il te prend des fantaisies. Ponds des œufs ou fais ron-ron, et ces caprices te passeront.

    — C’est pourtant bien joli de nager sur l’eau, dit le petit canard ; quel bonheur de la sentir se refermer sur sa tête et de plonger jusqu’au fond !

    — Ce doit être un grand plaisir, en effet ! répondit la poule. Je crois que tu es devenu fou. Demande un peu à Minet, qui est l’être le plus raisonnable que je connaisse, s’il aime à nager ou à plonger dans l’eau. Demande même à notre vieille maîtresse : personne dans le monde n’est plus expérimenté ; crois-tu qu’elle ait envie de nager et de sentir l’eau se refermer sur sa tête ?

    — Vous ne me comprenez pas.

    — Nous ne te comprenons pas ? mais qui te comprendrait donc ? Te croirais-tu plus instruit que Minet et notre maîtresse ?

    — Je ne veux pas parler de moi.

    — Ne t’en fais pas accroire, enfant, mais remercie plutôt le créateur de tout le bien dont il t’a comblé. Tu es arrivé dans une chambre bien chaude, tu as trouvé une société dont tu pourrais profiter, et tu te mets à raisonner jusqu’à te rendre insupportable. Ce n’est vraiment pas un plaisir de vivre avec toi. Crois-moi, je te veux du bien ; je te dis sans doute des choses désagréables ; mais c’est à cela que l’on reconnaît ses véritables amis. Suis mes conseils, et tache de pondre des œufs ou de faire ron-ron.

    — Je crois qu’il me sera plus avantageux de faire mon tour dans le monde, répondit le canard.

    — Comme tu voudras, » dit le poulet.

    Et le canard s’en alla nager et se plonger dans l’eau ; mais tous les animaux le méprisèrent à cause de sa laideur.

    L’automne arriva, les feuilles de la forêt devinrent jaunes et brunes : le vent les saisit et les fit voltiger. En haut, dans les airs, il faisait bien froid ; des nuages lourds pendaient, chargés de grêle et de neige. Sur la haie le corbeau croassait tant il était gelé : rien que d’y penser, on grelottait. Le pauvre caneton n’était, en vérité, pas à son aise.

    [...]

     

                                                                        Contes d'Hans Andersen

    Traduction par David Soldi.

      ( Pour écouter l'extrait): 

       

    classhands2 Texte du conte complet 


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  • En mai il y a quatre anniversaires à l'Eveil :

                         - le vendredi 18 celui de Nesryne

                  - le dimanche 20 celui d'Emma

                  - le  jeudi 24 celui de Robin

                  - le jeudi  27 celui d'Emmanuel

    Nous aurons classe le mercredi 30 mai toute la journée à la place du vendredi 18 mai ... et le jeudi 31 mai c'est la journée sportive organisée pour les jeunes en fauteuil roulant ...

                          mai 2012

     


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