Parmi les poèmes lus vendredi par les comédiens de la Compagnie du P'Tit vélo, nous avons beaucoup aimé celui-ci de François Morvan ... Nous le dédions à nos copains apprentis jardiniers   de l'Ulis Malraux:

 

Ballade des chapardeurs

 

C'est la tortue, l'as-tu vue,

Qui a mangé mes laitues.
C'est le blaireau, quel culot,

Qui a mangé mes poireaux.

C'est  la grenouille, cette arsouille,

Qui a mangé mes citrouilles.

 

Je n'ai plus rien

Dans mon jardin

Tant pis, tant mieux,

Le ciel est bleu.

 

C'est la belette en goguette

Qui a mangé ma ciboulette.

C'est la hulotte en ribote

Qui a mangé mes échalotes.

C'est le cochon, ce glouton,

Qui a mangé mes cornichons.

 

Je n'ai plus rien

Dans mon jardin

Tant pis, tant mieux

Le ciel est bleu.

 

Je laisserai venir au gré du vent

La fougère et le chiendent.

 

Françoise Morvan

 

Photo Arc et Senans  

24 JUIN - 23 OCTOBRE 

11è FESTIVAL DES JARDINS : LE GOUT DU MONDE, DU POTAGER DU ROI AUX JARDINS OUVRIERS

 

 

 

Grâce à Pascale qui nous a mis en relation avec Kate, nous allons pouvoir publier sur l'Eveil des recettes de cuisine  du site " le plat du jour" et  nous allons les  réaliser en atelier ménager avec Dominique:

                                           ( cliquer sur les photos pour accéder au site "le plat du jour" )

Et pour commencer, le Cake à la pomme, aux raisins et à la cannelle

" Un bon cake pour le goûter, ça fait le bonheur des petits et des grands! Celui que je vous propose aujourd'hui est délicieux, tout simple mais il plait à tout le monde.

 

Pour 8 à 10 personnes:

• 1 pomme golden
• 80 g de raisins blonds ou de Corinthe
• 3 oeufs
• 150 g de sucre
• 150 g de farine avec poudre levante incorporée
• 160 g de beurre demi-sel mou
• 1 cc de cannelle

Préchauffer le four à 180° C.
Dans un saladier, mélanger les oeufs avec le sucre et la cannelle à l'aide d'un fouet. Incorporer la farine puis le beurre. Peler la pomme et la râper au-dessus de la préparation. Ajouter les raisins et mélanger.
Verser le tout dans un moule à cake beurré et fariné et mettre au four pour 40 minutes. "

 

 

 

Mardi 20 Mars, nous sommes allés à Rougemont pour entendre un monsieur nous parler du tri des poubelles .

Nous nous sommes enregistrés pour reparler de cette visite :

 

 

[...] Enfin le gros œuf creva. « Pi-pip, » fit le petit, et il sortit. Comme il était grand et vilain ! La cane le regarda et dit : « Quel énorme caneton. Il ne ressemble à aucun de nous. Serait-ce vraiment un dindon ? ce sera facile à voir : il faut qu’il aille à l’eau, quand je devrais l’y traîner. »

Le lendemain, il faisait un temps magnifique : le soleil rayonnait sur toutes les vertes bardanes ; la mère des canards se rendit avec toute sa famille au fossé. « Platsh ! » et elle sauta dans l’eau. « Rap-rap, » dit-elle ensuite, et chacun des petits plongea l’un après l’autre ; et l’eau se referma sur les têtes. Mais bientôt ils reparurent et nagèrent avec rapidité. Les jambes allaient toutes seules, et tous se réjouissaient dans l’eau, même le vilain grand caneton gris.

« Ce n’est pas un dindon, dit-elle. Comme il se sert habilement de ses jambes, et comme il se tient droit ! C’est mon enfant aussi : il n’est pas si laid, lorsqu’on le regarde de près. Rap-rap ! Venez maintenant avec moi : je vais vous faire faire votre entrée dans le monde et vous présenter dans la cour des canards. Seulement ne vous éloignez pas de moi, pour qu’on ne marche pas sur vous, et prenez bien garde au chat. »

Ils entrèrent tous dans la cour des canards. 

Quel bruit on y faisait ! Deux familles s’y disputaient une tête d’anguille, et à la fin ce fut le chat qui l’emporta.

« Vous voyez comme les choses se passent dans le monde, » dit la cane en aiguisant son bec ; car elle aussi aurait bien voulu avoir la tête d’anguille. « Maintenant, remuez les jambes, continua-t-elle ; tenez-vous bien ensemble et saluez le vieux canard là-bas. C’est le plus distingué de tous ceux qui se trouvent ici. Il est de race espagnole, c’est pour cela qu’il est si gros, et remarquez bien ce ruban rouge autour de sa jambe : c’est quelque chose de magnifique, et la plus grande distinction qu’on puisse accorder à un canard. Cela signifie qu’on ne veut pas le perdre, et qu’il doit être remarqué par les animaux comme par les hommes. Allons, tenez-vous bien ; non, ne mettez pas les pieds en dedans : un caneton bien élevé écarte les pieds avec soin ; regardez comme je les mets en dehors. Inclinez-vous et dites : « Rap ! »

Ils obéirent, et les autres canards qui les entouraient les regardaient et disaient tout haut : « Voyez un peu ; en voilà encore d’autres, comme si nous n’étions pas déjà assez. Fi, fi donc ! Qu’est-ce que ce canet-là ? Nous n’en voulons pas. »[...]

Traduction par David Soldi.

  ( Pour écouter l'extrait): 

Virginie a écrit avec Sandrine, l'orthophoniste de l'Eveil, un compte-rendu de son stage au foyer le Colibri. Elle a utilisé Dragon Naturally Speaking,  puis Sandrine a  réécrit  et corrigé le texte avec elle ... en voici les deux versions :

 

 

 

Le 5 mars au 19 mars j'étais à Lons-le-Saunier en stage aux colibris.

Y'avait plein d'activités dans l'établissement. Un atelier aménagé pour faire la cuisine. Il y avait de la vidéo et pour chanter. ce stage m'a plu. J'étais bien en stage. J'avais une chambre individuelle. Le matin je me levais à 8 heures. On mangeait bien là-bas.

 

Le mardi 13 mars il y avait une soirée cabaret, c'était bien. Je voudrais y retourner. Il y avait des gens gentilslà-bas. J'ai été très bien accueillie là-bas. Dans la deuxième semaine que j'ai faite mon papa m'a rendu visite avec Marielle et son fils

 

pour accéder au site du foyer Le Colibri , cliquez sur l'image ci-dessous