• papyanimaux S'il te plaît, Papy, raconte-moi des histoires d'animaux !

    (chapitre 7)

    [...] Je sais pertinemment que certains animaux font peur et que leur vue horrifie le non-initié. Pourtant beaucoup sont nécessaires et font partie de la biodiversité. Tous à leur niveau, ils participent à la chaîne alimentaire. Mon p'tit trésor l'apprendra plus tard. Avec une histoire, je le prépare :

     

    Petites pattes, grandes dents et longues queues

     

    Lorsque les jours grandissaient, après avoir terminé mes devoirs, je déambulais dans la ferme. Un soir, alors que je longeais la réserve à graines, j'ai entendu de petits cris. Je me suis approché et j'ai vu une souris qui ne parvenait pas à sortir d'un bac en fer. Recouverte d'un pelage gris-brun et avec ses fines pattes, elle essayait de grimper contre le métal. Elle n'y parvenait pas. Elle ne s'intéressait plus aux grains de blé qu'elle était venue manger. Je me suis précipité à l'étable pour attraper un chat. Lorsqu'ils m'ont vu arriver, ils ont détalé. Puisque Matou était parti depuis plusieurs semaines, j'ai appelé ses collègues :

    - Minous, minous ! Minettes ! Venez vers moi ! J'ai une surprise pour vous… [...]

     

    Dominique Mausservey

     

     

    Extrait publié avec l'autorisation de l'auteur,  Dominique Mausservey.
    © Les Editions du Sékoya - 2008

     


     


    Un rat et un chat sont amis



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  • livre Aujourd'hui nous avons lu la cinquième lettre d'Oscar à Dieu ...

     

    Résumé de la cinquième lettre : 

     

    Oscar adopte Mamie Rose pour la rassurer parce qu'il croit qu'elle a des problèmes . L'opération de Peggy Blue a réussi et Oscar rencontre ses beaux-parents qui lui confient leur fille en partant . C'était une journée famille et il n'a pas de demande  particulière à faire à Dieu.

     

     

     

    [...] Vers la fin de l'après-midi, Mamie-Rose m'a réveillé en me disant que Peggy Blue était revenue et que l'opération avait réussi.

    On est allés la voir ensemble. Ses parents se tenaient à son chevet. J'ignore qui les avaient prévenus, Peggy ou Mamie-Rose, mais ils avaient l'air de savoir qui j'étais et ils m'ont traité avec beaucoup de respect, ils m'ont posé un chaise entre eux et j'ai pu veiller ma femme avec mes beaux-parents.

    J'étais content parce que Peggy était toujours bleutée. Le docteur Dusseldorf est passé, s'est frotté les sourcils et a dit que ça allait changer dans les heures qui viennent. J'ai regardé la mère de Peggy qui n'est pas bleue mais bien belle quand même et je me suis dit qu'après tout, Peggy, ma femme, pouvait avoir la couleur qu'elle voulait, je l'aimerais pareil . [...]


      extrait de Oscar et la dame rose

    Eric-Emmanuel Schmitt

     © Editions Albin Michel, 2002

      eric emmanuel-copie-1


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  •  S'il te plaît, Papy, raconte-moi des histoires d'animaux !

     

    3436871493_31fa4cf152.jpg(chapitre 6)

     

    [...] - Quand t'étais petit, tu te couchais toujours tôt ?

    Je lui conte une de mes mémorables veillées :

     

    Un poulain est né.

     

    A neuf ans, je poursuivais mon éducation paysanne. Depuis quelques mois, je n'étais plus le seul garçon de la famille : mon petit frère Rémy était venu au monde. Son arrivée n'avait pas changé mes habitudes. Tandis que maman restait auprès du nourrisson, j'essayais d'aider papa dans son travail. Je le suivais presque partout et posais beaucoup de questions :

    - Pourquoi les vaches remuent toujours leurs mâchoires ?

    - Pourquoi les cochons ont la queue en tire-bouchon ?

    - Pourquoi les poules n'ont pas de dent ?

    Un samedi que le soleil brillait, papa Gilbert a rentré notre jument à l'abri. Ça me paraissait injuste car Sultane ne pouvait profiter de cette belle journée. Alors, j'ai interrogé papa :

    - Pourquoi tu punis Sultane ? Elle serait mieux dehors…

    - Elle va faire son poulain.

    - Comment tu le sais ?

    - Je vais t'expliquer…

    Il a amené Sultane dans un box où il a préparé une épaisse litière de paille. Il m'a fait signe d'approcher, a tendu son index en direction de la mamelle de Sultane et m'a dit :

    - Regarde au bout des tétines, il y a de la croûte blanchâtre. On appelle ça de la cire. Voici le signe qu'une jument va bientôt pouliner. Ce soir, il faudra veiller Sultane pour être là si ça se passait mal.

    - Qu'est-ce qui peut arriver ? [...]

     

                                                                                         Dominique Mausservey

     

    Extrait publié avec l'autorisation de l'auteur,  Dominique Mausservey.
    © Les Editions du Sékoya - 2008

     

     




    ( ATTENTION: Certaines images de cette vidéo ne sont peut-être  pas très adaptées
    à un très jeune public ... )

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  • livre Aujourd'hui nous avons lu la quatrième lettre d'Oscar à Dieu ...

     

    Résumé de la quatrième lettre : 

    Un soir Oscar entend des cris dans la nuit . Il croit que c'est Peggy Blue qui est torturée par les fantômes et il va dans sa chambre , en fait c'est Bacon qui crie à cause de ses brûlures . Peggy Blue lui propose de dormir dans son lit avec elle.  Ils se marient … Mais le matin quand les infirmières arrivent, elles hurlent, claquent les portes et les traitent de «petits malheureux» … Heureusement Mamie Rose arrive pour les défendre et dire aux infirmières de les laisser tranquilles … Mamie-Rose propose à Oscar d'aller rencontrer Dieu à la chapelle … Quand Oscar voit Jésus sur la croix il pense que si lui avait été Dieu, il ne se serait pas laissé faire … et il aurait évité de souffrir …. Mamie Rose lui répond que personne ne peut éviter de souffrir et que « la souffrance physique on la subit et la souffrance morale on la choisit » ...

     

    [] Ça m'a fait un choc quand j'ai vu ta statue, enfin, quand j'ai vu l'état dans lequel tu étais, presque tout nu, tout maigre sur ta croix, avec des blessures partout, le crâne qui saigne sous les épines et la tête qui ne tenait même plus sur le cou. Ça m'a fait penser à moi . Ça m'a révolté. Si j'étais Dieu, moi, comme toi, je ne me serais pas laissé faire.

       - Mamie Rose, soyez sérieuse : vous qui êtes catcheuse , vous qui avez été une grande championne, vous n'allez pas faire confiance à ça !

       - Pourquoi, Oscar? Accorderais-tu plus de crédit à Dieu si tu voyais un culturiste avec le bifteck ouvragé, le muscle saillant, la peau huilée, la petite coupe courte et le mini-slip avantageux?

       - Ben …

       - Réfléchis, Oscar, De quoi te sens-tu le plus proche? D'un Dieu qui n'éprouve rien ou d'un Dieu qui souffre?

       - De celui qui souffre, évidemment . Mais si j'étais lui, si j'étais Dieu, si, comme lui, j'avais les moyens, j'aurais évité de souffrir .

       - Personne ne peut éviter de souffrir. Ni Dieu ni toi. Ni tes parents ni moi.

       - Bon . D'accord. Mais pourquoi souffrir?

       - Justement. Il y a souffrance et souffrance. Regarde mieux son visage. Observe. Est-ce qu'il a l'air de souffrir?

       - Non, C'est curieux. Il n'a pas l'air d'avoir mal.

       - Voilà. Il faut distinguer deux peines, mon petit Oscar, la souffrance physique et la souffrance morale . La souffrance physique, on la subit. La souffrance morale, on la choisit.

       - Je ne comprends pas.

       - Si on t'enfonce des clous dans les poignets ou les pieds, tu ne peux faire autrement que d'avoir mal. Tu subis. En revanche, à l'idée de mourir, tu n'es pas obligé d'avoir mal. Tu ne sais pas ce que c'est.

      - Ça dépend donc de toi [...]

     

      extrait de Oscar et la dame rose

    Eric-Emmanuel Schmitt

     © Editions Albin Michel, 2002

      eric emmanuel-copie-1

     



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  • papyanimaux S'il te plaît, Papy, raconte-moi des histoires d'animaux !

    (chapitre 5)

    [...] Avec ménagements, je commence une histoire :

     

    Chatons, chattes et Matou.

     

    A chaque fois que j'étais dans l'étable avec Brigitte, je la regardais caresser les chats. Il y en avait une dizaine de toutes tailles. Du plus petit au plus grand, ils entouraient ma sœur aînée. Elle leur parlait et ils l'écoutaient. Je ne comprenais pas sa tendresse avec ces animaux parfois utiles mais souvent sans gêne.

    Pendant la traite, maman Marie remplissait de lait une grosse gamelle destinée aux chats. Ils se plaçaient tous autour de l'écuelle, s'accroupissaient, tendaient leur cou et lapaient leur boisson favorite. Peu satisfaits de leur privilège, certains attendaient qu'une vache soit traite et le seau de lait déposé dans l'allée. Dès que la voie était libre, ils allaient boire dans le récipient. Debout, ils s'accrochaient au bord du seau avec leurs pattes avant. Quand je les surprenais dans cette position, je tapais du pied et criais :

    - Fichez le camp !

    Ils détalaient et laissaient des traces brunes sur le pourtour du seau qu'il fallait nettoyer. Les travaux de la ferme terminés, la famille se retrouvait à la cuisine pour dîner. Quelques chats, toujours les mêmes, se glissaient entre nos jambes pour pénétrer dans le logement. Si Geneviève en voyait plusieurs sous la table, elle ouvrait la porte et hurlait :

    - Dehors ! Je ne veux pas de voleurs ici. Un midi, vous avez mangé une partie du rôti qui refroidissait sur la fenêtre.

    Parmi eux, quelques uns se rendaient très utiles en capturant des souris, nombreuses dans une ferme. Ceux-là, je les appréciais. Il y en avait un que j'aimais particulièrement. Il portait avec fierté une fourrure jaune striée de bandes orangées. Puisque c'était un mâle, je l'ai baptisé tout simplement : Matou. [...]

     

                                                                                Dominique Mausservey


    Extrait publié avec l'autorisation de l'auteur,  Dominique Mausservey.
    © Les Editions du Sékoya - 2008


    Chat lait vache



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